Une délicieuse puissance dont on ne se lasse pas...
Très proche du millésime 2009, on retrouve un surcroît d’ensoleillement et de chaleur sur 2007. Cela amène encore plus de complexité qu’à l’accoutumée et surtout une délicieuse puissance dont on ne se lasse pas en bouche.
L’aromatique s’ouvre avec brio sur des senteurs de prune noire, de violette, de crème de cassis sans oublier de notes de laurier et de menthe poivrée. Encore en en devenir, il appréciera d’être attendu ou bien carafé.
Même esprit en bouche, où la trame repose sur des tanins ronds, parfaitement associés au boisé racé et noble. Beaucoup de puissance, de fond dès les premières sensations en bouche et jusqu’à la fin de bouche. Une persistance très longue nous montre toute la grandeur de ce flacon.
La générosité du millésime appelle à des mets plus charnus et rustiques. Les premiers cèpes d’été simplement rôtis avec un peu de lard fermier et des amandes seront divins.
N’oublions pas une belle côte de cochon noir de Bigorre, laquée au miel de châtaignier et servi avec une mousseline de pommes de terre vitelotte.