La belle Vénus rend hommage à une pratique ancestrale, celle du labour à cheval, et également à la magie d’une vieille vigne datant de 1959.
Un vin tout autant qu’un champagne qui prendra toute sa dimension à table. Apprécions-le dans le verre autour de notes très fines de noisette et de miel de châtaignier.
La texture de bouche joue sur une consistance ouatée, ample et tapissant le palais de ses fines bulles. L’équilibre est, lui aussi, bien en place pour offrir un fort ressenti minéral en fin de bouche.
On en redemande !
Place à la table et ses merveilles, la complexité de Vénus> aidant, nous irons sur deux approches engagées.
La première : de gros tourteaux de pleine mer seront soigneusement décortiqués. On mêlera leurs chairs à du pamplemousse, du citron vert, un peu de gingembre pour les associer ensuite à une fine gelée tremblotante au saké.
La seconde : bienvenue au rouget, vivement saisi à plancha avec un trait d’huile d’olive, on le déposera sur des bulbes de fenouil étuvés relevés d’un trait de vieux balsamique.